Si certains soupirent toute leur vie après une vie paradisiaque dans l’au-delà, d’autres ne croient même pas qu’il existe un au-delà. Pour cette dernière catégorie, la vie se résume à l’ici et le maintenant. Après la mort, c’est le néant, pensent-ils. D’autres par contre, cherchent l’immortalité, non dans une prétendue éternité, mais dans l’économie terrestre. Mais, à quoi bon de vouloir être immortel dans cette vie mouvementée, faite de pleurs, de maladie, de haine, de guerre et de tragédie de tout type ? Qu’importe !
A bien des égards, la mort n’est pas seulement un châtiment, une condition humaine insaisissable, mais c’est aussi un bienfait accordé à la race humaine. Comment imaginer l’immortalité dans une condition de péché ? La bataille de l’immortalité étant perdue d’avance, restons focus sur l’au-delà.
Comment savoir qu’il existe une vie dans l’au-delà ? Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, nous la Bible1. Ceux qui meurent meurent une fois pour toutes. Les morts n’ont aucun pouvoir pour révéler aux vivants la réalité d’une vie dans l’au-delà. Ceux qui prétendent converser avec les morts ou l’esprit des ancêtres ne sont victimes que du camouflage des esprits impurs et trompeurs essayant de manipuler les humains.
Il nous faut donc quelqu’un ayant assez d’autorité pour nous convaincre d’une quelconque vie après la vie quelque part. Cette personne doit sûrement avoir vécu dans l’au-delà. Ces explications doivent être forcément corroborées par des faits incontestables pour être prises au sérieux.
Je connais quelqu’un qui vivait dans l’éternité. En fait, Il existait de toute éternité. Il est un jour entré en scène dans l’histoire humaine. Sa naissance était miraculeuse, défiant donc tous les mythes de son époque. Il affirma à maintes reprises, avec une certitude solide comme le roc, qu’Il ne faisait rien de part Lui-même. Au contraire, Il reproduisait fidèlement ce qu’Il voyait faire son Père là-haut. En dépit de sa popularité grandissante, Il rassurait tout le monde que son royaume n’était pas de ce monde.
Quand le moment fut venu, il a goûté à la mort conformément à de multiples prophéties qui ont été annoncées à son sujet. Il est descendu dans les régions inférieures de la terre. Dans l’obscurité de ces trois jours, Il a vu certainement des choses. Il a conversé avec des morts vivants et leur a prêché son message. Il n’a pas révélé dans quel état étaient ces créatures humaines.
Après trois jours, il est revenu d’entre les morts avec un éclat éblouissant, en grand vainqueur et conquérant de tous les temps. Pendant 40 jours, Il a discrètement partagé avec les siens ses expériences dans l’au-delà pour leur donner une espérance vivante. Des éléments bibliques et historiques confirment qu’Il était effectivement mort et effectivement ressuscité. Au moins Lui, nous pouvons nous fier à son récit.
Sa parabole sur Lazare et l’homme riche racontée pendant son vivant ne suffisait pas à convaincre les sceptiques sur l’existence de l’au-dela. D’ailleurs, Il n’a même pas été pris au sérieux. Il fallait qu’il en donne Lui-même la preuve par sa résurrection, et c’est qu’Il a fait.
Si la séparation de l’âme d’avec le corps ne met pas fin définitivement et éternellement à l’existence humaine, tout porte à croire que les morts vivent dans un état intermédiaire. Dans cet état, ils attendent le verdict du Grand Juge qui sera prononcé à l’issue d’un jugement impartialement tenu à la fin du système actuel.
L’état intermédiaire est compartimenté en deux réalités, l’une dans le sein d’Abraham, dans le repos, l’autre dans le tourment. Les morts ne peuvent pas déterminer dans quel compartiment allé. Leur capacité de choix leur a été enlevée. Ils peuvent tout simplement faire face à la réalité telle quelle.
Seuls les vivants ont le choix, la capacité et la possibilité de déterminer la qualité de vie qu’ils souhaiteraient vivre dans l’au-delà.
La vie dans l’au-delà, une vie que je n’ai pas encore vécue. Je n’ai jamais été dans cette réalité spirituelle séparée de mon corps, de mes projets d’avenir et de tous ceux que j’aime. Mais il n’y a aucun doute qu’un jour mon Créateur fera appel à moi. J’entrerai dans une réalité métaphysique, spirituelle avec la garantie de ma destination finale.
Toute ma confiance est basée sur le Grand Vainqueur de la mort et du séjour des morts, Celui dont l’histoire tient la route, Jésus. Je sais qu’Il m’attend là-bas. La qualité de vie que je mènerai avec Lui ne peut en aucun cas se comparer à celle que je vis maintenant. Comme Paul, je dirai encore : pour moi, vivre c’est Christ, et la mort m’est un gain.2
Peut-être qu’étant là-bas, j’aurais aimé retourner sur terre pour essayer de convaincre les plus incrédules de la vie dans l’au-delà. Mais hélas, je ne pourrai pas. Alors, qu’ils écoutent les prédicateurs vivants.
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Pensée essentielle à retenir :
Il nous faut quelqu’un ayant assez d’autorité pour nous convaincre d’une quelconque vie après la vie quelque part.
Question de réflexion :
Imaginez que vous vous retrouvez dans l’au-delà dans une ambiance de félicité et que vous avez le droit de formuler à Dieu une seule demande. Quelle serait cette demande ?
Prière profonde :
Seigneur Jésus, Toi le Grand Vainqueur de la mort et du séjour des morts, je Te glorifie ! Grace à ton triomphe sur la mort, je n’ai plus peur de la mort. J’ai la certitude qu’après ma vie d’ici-bas je serai pour toujours dans Ta présence glorieuse. Je Te prie de Te servir de moi pour proclamer Ton message d’amour, de joie et de paix à ceux qui ne sont pas prêts à entrer dans l’éternité dans la paix. Je Te prie ainsi au nom de Jésus. Amen !
Extrait de mon tout nouvel ouvrage, Le mandat ignoré: Réflexions sur le mandat du chrétien dans le monde et l’existence humaine, disponible sur Amazon.
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Références
1. Hébreux 9 verset 29
2. Philippiens 1 verset 21
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