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Attitudes à adopter face aux réalités déplaisantes

La vie est parsemée de réalités déplaisantes. Elles s’appellent racisme, discrimination, jalousie, déception, rejet, deuil, trahison, défaites, rareté, etc. Pour chaque peine, nous essayons de trouver un antidote ou tout simplement un palliatif. Mais il arrive que dans bien des cas, aucune recette ne fonctionne.

young woman, meadow, lie-2194038.jpgCelui qui accepte qu’à chaque peine n’existe pas forcément un remède dans l’immédiat endosse ses responsabilités de ne pas se laisser faire. Car, comme l’exprime si bien Dale Carnegie, de toute évidence, ce ne sont pas les circonstances qui rendent heureux ou malheureux, c’est notre façon d’y réagir.[1] Ainsi, réagir c’est bien, mais bien réagir c’est encore mieux.

Fuir les réalités déplaisantes de l’existence n’apporte pas de vraies solutions. Au contraire, il s’agit d’un aveu d’impuissance face à ses propres responsabilités avec de lourdes conséquences. Ce à quoi nous tournons le dos finira tôt ou tard par nous rattraper. L’être humain a été créé pour affronter, mais pas pour fuir. Saisir le taureau par les cornes, voila l’attitude à cultiver même si le taureau a l’air d’être intimidant.

Certaines fois, certaines réalités sont si déplaisantes que toute notre force vitale se trouve paralysée. Il s’agit de certaines circonstances hors commun, auxquelles nous n’avons du tout pas pensées. En tant qu’être humain, c’est tout à fait normal d’être effrayé quand ces réalités nous frappent à la figure. Extérioriser sa frayeur n’est pas un signe de faiblesse ou d’impuissance, mais plutôt une attitude qui laisse voir aux autres sa vulnérabilité et son humanité.

man, mountain, snow-5983064.jpgLe surhumain, s’il existe, est plutôt celui qui transcende sa peur pour la transformer en allié pour partir à la conquête de ce qui lui revient de droit sans ménager ses efforts. C’est un processus douloureux, mais qui en vaut le coût. Car le chemin du sucées est accidenté. Mais, comme l’a si bien dit Lao-Tseu, un périple de mille kilomètres débute par un seul pas.

Les réalités déplaisantes de la vie nous enseignent que nous devons avoir des fusibles en place pour que notre système vital et existentiel ne soit pas grillé sous leur fureur. Beaucoup de vies sont fichues au premier coup faute de n’avoir pas mis en place un tel système. Mais, si nous changeons notre perception de ces événements fâcheux qui surviennent dans notre vie, beaucoup de choses peuvent changer. Mais comment y parvenir ? Anthony Robbins répond en ces termes : « La façon la plus rapide de modifier votre perception des événements, c’est de changer les pensées sur lesquelles vous vous concentrez. »[2] Dans tous les cas, il faut rester sur le ring.

Rester debout est l’idéal, mais se relever s’il arrive de tomber ou trébucher doit être le credo, la force motivante qui dissuade le doute, l’apitoiement sur soi, le désespoir et le découragement. Celui qui est tombé et qui s’est relevé a des histoires à raconter et des leçons à tirer pour vivre autrement et pleinement. En d’autres termes, selon Nelson Mandela, la plus grande gloire dans la vie ne réside pas dans le fait de ne jamais tomber, mais dans celui de se relever à chaque fois que nous tombons.

Il y a une pléthore d’occasions d’avoir du stress dans un monde de plus en plus inhospitalier. Mais ceux qui acceptent ces sentiments avec un moral fort et qui savent les transformer en force motrice finiront par triompher au profit d’une vie bien remplie et d’un futur souhaité avec passion.

business, plan, success-3683769.jpgFace aux réalités déplaisantes de la vie, il faut toujours rêver et se projeter dans un futur de loin meilleur que le passé et le présent. Selon Li Ka-shing, la vision est peut-être notre plus grande force. Elle nous garde en vie et assure la puissance et la continuité de la pensée à travers les siècles. Elle nous projette dans l’avenir et donne force à l’inconnu.[3] Même si les réalités dans lesquelles vous vous trouvez en ce moment ressemblent à une forêt lugubre, ne cessez pas de vous voir dans des réalités plaisantes à l’avenir. C’est votre entière responsabilité. Accrochez-vous à quelque chose capable de vous faire développer tous vos potentiels pour vivre la vie après laquelle vous soupirez.

Les réalités déplaisantes ne sont pas dans notre vie pour nous engloutir, mais pour nous aider à puiser en nous, en notre identité et histoire l’énergie nécessaire pour mieux rebondir. Il est donc important de faire taire les « croyances limitantes » et les fausses histoires dans lesquelles vous croyez. Elles ont la capacité de vous tirer encore plus vers le bas et de vous réduire à votre plus simple expression. Car, selon Franck Nicolas, les croyances remplacent la réalité ; elles possèdent une grande puissance, car elles représentent la « vérité » tant qu’elles sont actives.[4] Heureusement vous pouvez les vaincre en changeant votre état d’esprit. Le philosophe William James l’explique en ces termes :

La plus grande découverte de notre temps est de comprendre et de réaliser que chacun d’entre nous a le pouvoir et le choix de changer sa vie en changeant sa façon de penser.

Alors, vous avez le choix entre vous plaindre dans vos réalités déplaisantes en cherchant des excuses et travailler votre mental pour vivre une vie de qualité à la sueur de votre front. Choisissez et adoptez des croyances aptes à vous donner de la force et de l’espoir. Personne ne le fera à votre place.

Dans les réalités déplaisantes, il est nécessaire de savoir non seulement ce que l’on veut, ce que l’on sait et ce que l’on ne sait pas, mais surtout de fixer des priorités. Cela exige forcément de la discipline, sachant que vous avez la responsabilité de diriger votre vie. John C. Maxwell l’exprime ainsi :

Se discipliner pour fixer l’ordre des priorités et avoir la capacité de travailler vers un but déterminé, voilà qui est essentiel au succès du leader. »[5]

Que vous le vouliez ou non, vous êtes un leader. Par conséquent, vos priorités influent sur la qualité de vie que vous voulez mener. Car, selon Robert J. McKain, la raison pour laquelle on n’atteint pas la plupart des grands buts est que nous passons trop de temps à faire d’abord les choses secondaires.[6] Toutes réalités déplaisantes offrent des occasions de grandir et d’être plus proche de la réalisation de sa vision et de sa mission de vie.


[1] Dale Carnegie. Comment se faire des amis, p.192

[2] Anthony Robbins. Les onze lois de la réussite, p.59

[3] Cité par Franck Nicolas dans Confiance illimitée, p.73

[4] Franck Nicolas, p.90

[5] John C. Maxwell dans Leadership 101, p.49

[6] Cité par John C. Maxwell dans Leadership 101, p.60

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