La foi en Jésus-Christ: Une espérance vivante

    Le salut c’est aussi un espoir eschatologique ferme et solide comme le roc.

   Nous n’espérons pas seulement dans cette vie en tant que disciples de Jésus. Notre plus grand espoir se fonde sur le fait que Jésus soit ressuscité. Conformément à ses promesses, nous passerons toute notre éternité avec Lui.

    En ce qui concerne notre espérance chrétienne, Alister McGrath souligne : « Elle traduit une attente sûre et confiante que ce qui a été promis s’accomplira dans toute sa splendeur. Elle repose sur la fiabilité et la fidélité du Dieu qui nous a fait des promesses. »[1]

    L’espoir fait vivre, disons-nous souvent. La vie a un sens pour nous comme humain quand nous espérons. Cesser d’espérer c’est comme cesser de vivre. C’est ancré en nous. Nous essayons toujours de nous attacher à quelque chose qui nous tient debout et qui nous permet d’espérer que le meilleur est à venir. Henri Frederic Amiel dans le journal d’Amiel, cité par Alister McGrath, écrit :

Au fond, tout dépend de la présence ou de l’absence d’un seul élément dans l’âme, l’espérance. Toute l’activité de l’homme, tous ses efforts et toutes ses entreprises présupposent en lui l’espérance de les mener à bonne fin. Si cet espoir est tué, tous les mouvements de l’homme deviennent incohérents, spasmodiques et convulsifs, comme ceux d’une personne qui se débat en tombant dans le vide.[2]

    Accrochez-vous à une espérance inébranlable. Le plus grand désir que nous puissions nourrir dans notre esprit durant toute notre existence ici-bas est la vie avec Christ dans l’éternité. Nous soupirons après de nouveaux cieux et une nouvelle terre, la nouvelle Jérusalem. Contemplons la splendeur de la ville :

Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu…La ville n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de la vie de l’agneau.[3]

    Comment oserions-nous, vous et moi, négliger un si grand espoir eschatologique que rien d’autre ne peut nous offrir dans le monde ? Intériorisons ces paroles de Paul :

Car l’amour de Christ nous presse, par ce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux.[4]

    Dans la nouvelle terre où nous habiterons, notre soif sera en fin étanchée définitivement. Nous serons délivrés de la présence du péché en nous, autour de nous et partout où nous irons. C’est la glorification. Oh, viens Seigneur Jésus!

Résumé de la série

    La mort et la résurrection de Jésus ne sont pas des faits divers. Elles se sont produites une fois pour toutes pour paver la voie à une réalité présente et un espoir à venir que rien et personne au monde ne peuvent offrir à l’âme languissante humaine. C’est une espérance vivante.

   Ainsi la foi chrétienne peut être étudiée, expliquée et crue. Elle repose sur des évidences bibliques et historiques que tout esprit sérieux doit admettre.

   En embrassant la foi chrétienne, nous avons la paix avec Dieu ici et maintenant et dans le monde à venir où nous serons pour toujours consolés dans la nouvelle Jérusalem.


[1] Le Dieu inconnu, p.113

[2] McGrath, p. 114

[3] Apoc. 21.2-4; 23-27

[4] 2 Cor. 5.14, 15

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