Il semble qu’il est plus facile pour un athée d’affirmer que l’univers est l’œuvre du hasard tant ce qu’il contemple est époustouflant. Alors, si le hasard fait si bien les choses, il est tout à fait logique de lui conférer le qualificatif divin. D’ailleurs nous avons la capacité de conceptualiser ce que nous observons et expérimentons.
Être à bord d’un aéronef donne le sentiment que l’humain est un génie tout-puissant par sa capacité à dompter les lois de l’aéronautique. L’observation des nuages, de la végétation, des luminaires et des vastes étendues nous plongent dans l’admiration et la contemplation.
Devant cet exploit humain en constante mutation pour faciliter la communication entre ses semblables d’un point géographique à un autre du globe, il y a cependant lieu de se questionner sur les limites de celui-ci et sur l’origine de sa connaissance, de son sens d’observation et d’expérimentation.
Il parait donc évident que celui qui parvient à dompter certaines lois naturelles au prix de nombreuses études, recherches et erreurs n’est pas celui qui les avait pensées et établies. Ces lois fonctionnant sur une base ordonnée et régulière sont plutôt, en tout bon sens, l’œuvre d’un architecte tout-puissant, intelligent, logique, éternel et immuable. Sinon, le hasard devrait continuer à nous émerveiller par de telles prouesses, partant d’un simple œil ou d’une cellule.
Si l’univers est en expansion, ce qui suggère qu’il y eut un commencement, son Designer domine sur tout, vivant éternellement en dehors du temps, de l’espace et de la matière. Il doit être sûrement celui qui amène toutes choses à l’existence, visibles et invisibles, animées et inanimées, de l’espèce la plus simple à la plus complexe. Son pouvoir s’étend au-delà du cosmos. Il doit être un souverain non égoïste par le fait de partager sa science et sa sagesse avec des humains créés à Son image.
L’auteur d’un univers intelligible, le Dieu éternel, cache des énigmes dans la nature dont des créatures aussi intelligentes sont appelées à découvrir. Ainsi, la finalité de toutes découvertes et œuvres scientifiques devrait être la gloire du créateur de tout. Sa majesté, son omnipotence, son omniscience et son omniprésence devraient être vues dans chaque atome et cellule. Il est digne d’adoration, une attitude d’amour et de gratitude sans fin à son égard avec une révérence non mélangée.
Chaque action posée par l’humain devrait viser à répandre la gloire et la connaissance de Dieu, car plus il collabore avec son créateur, plus il peut découvrir et développer son plein potentiel en accomplissant son mandat de dominer sur les œuvres divines, à l’exception de ses semblables. Son existence devrait trouver son sens le plus profond dans l’humilité et l’adoration de celui qui l’a créé pour sa gloire et son bon plaisir.
Par conséquent, aucune prouesse humaine ne peut se mesurer aux actes créateurs de Dieu et aucune loi domptée ne peut le hisser à la stature de Dieu. L’orgueil humain ne peut que pousser l’espèce humaine loin de son centre de gravité, de l’auteur de la vie et tout mouvement. Sinon tous ses produits ne sont que concupiscence. Dans un tel cas, l’adage « Si l’élève ne dépasse pas le maître, c’est qu’il n’y a pas de progrès » n’est pas applicable, aussi loin que nous puissions arriver dans nos inventions. Car l’infini restera infini et le fini fini.