Découvrez pourquoi certains chrétiens n’osent pas s’engager dans la Grande Mission et comment surmonter ces excuses pour propager la foi.
Résumé:
L’article explore diverses excuses couramment utilisées pour éviter de s’engager dans la mission chrétienne de diffuser l’Évangile, connue sous le nom de « Grande Mission ». Voici quelques-unes des excuses abordées:
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- Manque de temps : Les gens souvent prétendent être trop occupés par leur travail, leurs études, ou leurs responsabilités familiales pour se consacrer à la mission.
- Manque de compétence: Beaucoup pensent qu’ils ne sont pas assez qualifiés ou qu’ils ne possèdent pas les compétences nécessaires pour partager leur foi efficacement.
- Crainte de rejet: La peur d’être rejeté ou critiqué par les autres constitue une barrière importante pour certains.
- Perception de non-pertinence: Certains estiment que la mission n’est pas une priorité ou qu’elle n’est pas pertinente dans le contexte actuel.
- Doutes personnels: Les doutes sur leur propre foi ou leur compréhension de l’Évangile empêchent certaines personnes de s’engager.
Introduction
Saviez-vous que le mot « mission » n’est pas biblique, c’est-à-dire qu’il ne se trouve nulle part dans les pages de la Bible? C’est un concept. Il a été inventé durant la moitié du XXe siècle par Leslie Newbigin. Il a été missionnaire en Asie du Sud, notamment en Inde.
Leslie était très frustré parce que les nouveaux chrétiens indiens ne s’engageaient pas dans la propagation de l’Évangile. Ces derniers pensaient que c’était la responsabilité exclusive des missionnaires ou des étrangers. C’est ainsi qu’ils ont pu développer une mentalité de dépendance vis-à-vis de ces missionnaires.
Leslie était convaincu que les chrétiens indiens pouvaient être plus efficaces dans la propagation de l’Évangile que les missionnaires étrangers. Pour Leslie, parvenir à équiper les chrétiens ordinaires est la clé de l’expansion du christianisme en Inde. Il était convaincu que chaque chrétien était un missionnaire.
La question à laquelle nous tenterons de répondre dans ce travail est formulée de la manière suivante : Existe-t-il des excuses valables pour ne pas s’engager dans la propagation et l’expansion de la foi chrétienne dans le monde ?
Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup de chrétiens et d’églises avancent beaucoup dans d’alibis pour ne pas s’engager dans la Grande Mission.
Excuse # 1: L’excuse de la non-pertinence
La première excuse qu’on entend souvent pour ne pas s’engager dans la Grande Mission est résumée dans ces phrases: « Je n’ai pas ce qu’il faut » ou « Nous n’avons pas ce qu’il faut ». Ces chrétiens ou ces églises se trompent grandement. Parce qu’en réalité, Jésus n’a jamais posé comme condition, pour être ses disciples, il faut être académicien, philosophe, scientifique, etc.
Dieu ne cherche pas des super-héros, des hommes et des femmes extraordinaires pour accomplir sa mission dans le monde. Dieu n’appelle pas les qualifiés, mais il qualifie les appelés. Dieu cherche des hommes ordinaires en qui sa puissance est capable de les enflammer pour enflammer ce monde à sa gloire.
Prêtez attention à ce que Actes des Apôtres chapitre 4, le verset 13 nous dit : « Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. » Sachez-le bien, ce verset n’est pas en train de nous dire que pour être disciple de Jésus-Christ, on n’a pas besoin d’aller à l’école, à l’université, et que la puissance de l’esprit nous suffit.
Quelques années de cela, j’étais en compagnie d’un pasteur et quelques autres chrétiens dans un village en périphérie de Ouagadougou. Pendant qu’on s’entretenait, j’ai vu un jeune homme, lui demandant par simple curiosité quand est-ce qu’il comptait retourner à l’école, parce que je savais que la rentrée des classes était proche. À mon grand étonnement, le pasteur qui nous tenait compagnie m’a répondu : « Lui, il ne veut plus retourner à l’école ; il veut se consacrer à l’œuvre du Seigneur. » J’étais très choqué comme quoi, se consacrer à l’œuvre du Seigneur est l’œuvre de ceux qui ne sont pas éduqués, de ceux qui sont sans instruction.
Actes 4 verset 13 met l’accent sur le fait qu’en réalité, Dieu peut utiliser n’importe qui dans l’accomplissement de son œuvre dans le monde. Et la preuve en est bien grande, Paul était un savant, il était versé dans la philosophie grecque, dans le judaïsme, etc. Et les versets 19 et 20 du chapitre 4 du livre des Actes nous disent : « Pierre et Jean leur répondirent : juger s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. »
À partir du verset 20, j’arrive à comprendre que Pierre et Jean ont posé à ce moment-là une maxime: « Je crois, donc je parle. » Ou encore: « Je crois, donc je témoigne. » Ou tout simplement: « Je ne peux ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » En d’autres termes, Pierre et Jean ont affirmé que leur foi en Jésus-Christ repose sur trop d’évidence pour garder le silence. Notre foi en Jésus-Christ repose sur trop d’évidences bibliques et historiques pour garder le silence, pour ne pas parler pour Lui.
Excuse # 2: L’excuse de l’incompétence
La deuxième excuse qu’on entend souvent pour ne pas s’engager dans la Grande Mission c’est : « L’évangélisation n’est pas mon don. » Ces chrétiens confondent don spirituel et responsabilité chrétienne. L’évangélisation ou la Grande Mission est une responsabilité qui incombe à tout disciple de Jésus-Christ.
Évidemment, selon Ephésiens chapitre 4, verset 11, la Bible nous dit : « Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs. » Dans le corps de Christ, Dieu ou le Saint-Esprit distribue 5 dons particuliers, et parmi ces dons, il y a l’évangéliste. Mais l’évangélisation n’est pas seulement la responsabilité de quelqu’un ayant le don d’évangéliste. C’est une mission globale qui concerne tous les appelés, tous les disciples de Jésus-Christ. Car, dans le chapitre 8, versets 1 et 4, nous trouvons ceci:
Saul avait approuvé le meurtre d’Étienne. Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’Église de Jérusalem; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la parole.
Après la mort d’Étienne, il y a eu une grande persécution à Jérusalem. Et tous, c’est-à-dire tous les chrétiens qui étaient à Jérusalem, à l’exception des apôtres, se dispersèrent. Et là, en Judée, là où ils étaient dispersés, ils ne cessaient de répandre la bonne nouvelle. Ils étaient des chrétiens ordinaires. Ils n’étaient pas des apôtres. Ils n’étaient pas des évangélistes, mais des disciples de Jésus-Christ. Ils comprenaient qu’en tant que tels, il est de leur responsabilité, de leur devoir, de parler de leur foi. Dans ce contexte, Timothy Keller nous dit : « Tous les chrétiens n’ont pas l’appel missionnaire, mais tous les disciples de Christ sont des chrétiens appelés à avoir une vision du monde. »
Un chrétien imprégné de la vision biblique du monde est quelqu’un qui a tellement à cœur la gloire de Dieu et de son plan pour le monde qu’il fait tout en accord avec la mission de Dieu, c’est-à-dire remplir la terre avec la connaissance de la gloire de Dieu, comme le fond de la mer par les eaux qui la couvrent, Selon Habakuk 2 verset 14. Quel extraordinaire verset!
N’est-ce pas ça, notre désir ? N’est-ce pas ça, notre passion? Que la terre soit remplie de la connaissance de l’Eternel? Parce que là où il y a la connaissance de l’Eternel, il y a la liberté. Là où il y a la connaissance de l’Eternel, il y a la justice. Là où il y a la connaissance de l’Eternel, il y a l’amour.
Nous soupirons tous après la gloire de Dieu. Mais sachez-le bien, lorsque nous observons le monde, les choses terribles et drôles qui se passent, nous ne devons-nous pas nous mettre en action pour que la connaissance de Dieu remplisse toutes les contrées de la terre, tous les villages et toutes les villes ? Oh, que la terre soit remplie de la connaissance de l’Eternel.
Car connaître Dieu signifie avoir une relation d’intimité avec Lui, avoir une relation personnelle avec Lui. C’est ça notre responsabilité, c’est de parler pour Dieu afin que les hommes et les femmes puissent arriver à Le connaître personnellement. Si notre village est rempli de la connaissance de l’Eternel, si notre ville est remplie de la connaissance de l’Eternel, là nous pourrons espérer Ses plus riches bénédictions.
Vous savez quoi ? Plus nous nous investissons dans la Grande Mission, plus il y a possibilité que la justice, l’équité règnent dans nos villes, dans nos familles. Plus nous ne prenons pas à cœur la mission de Dieu dans le monde, plus nous laissons le champ libre à l’ennemi de détruire ce que Dieu a créé. Notre monde a tant besoin de la connaissance de l’Eternel.
Ce n’est pas juste une connaissance intellectuelle, mais c’est avoir une relation personnelle avec le Dieu créateur. Il est, à mon avis, de notre intérêt de nous engager dans la Grande Mission, parce que la connaissance de l’Eternel libère et ouvre les yeux.
Excuse # 3: L’excuse de la bonne conduite morale
La troisième excuse qu’on entend souvent pour ne pas s’engager dans la Grande Mission est ainsi formulée: « Je suis un témoin à partir de mon comportement. » C’est-à-dire, une fois que j’ai une bonne attitude, une attitude morale exemplaire, un bon comportement, c’est suffisant. Je n’ai pas besoin de parler, je n’ai pas besoin d’argumenter, je n’ai pas besoin de discuter. Ça, ce n’est pas tout à fait vrai.
Évidemment, nous sommes appelés en tant que chrétiens à vivre une vie morale, une vie exemplaire. Marchons honnêtement comme en plein jour. C’est notre appel, un appel à la sainteté, un appel à la pureté. C’est normal. Ça, c’est le témoignage muet. C’est-à-dire, sans même parler, sans témoigner verbalement, mon mode de vie constitue un témoignage. C’est le témoignage sans parole.
Mais le témoignage avec parole est tout aussi important, car, prenons l’exemple de Jésus, qui a jamais, dans le monde, vécu une vie aussi morale et exemplaire que Lui? Personne. Jésus faisait absolument la volonté de Dieu.
Il est le seul à avoir pu accomplir le standard moral de Dieu. Pourtant, Il a parlé. Est-ce que son comportement exemplaire, moral, était suffisant? Non.
Il a compris qu’il faut parler. Il faut parler là où il faut parler. Il faut garder le silence là où il ne faut pas parler.
Donc, nous avons ces deux témoignages. Le témoignage muet, c’est-à-dire le témoignage sans parole, et le témoignage avec parole.
Il ne suffit pas de vivre une vie chrétienne normale, exemplaire. C’est Saint François d’Assise qui a dit : « Prêchez l’évangile, si c’est nécessaire, utilisez des mots. » C’est partiellement vrai ce que Saint François d’Assise nous dit, mais ce n’est pas suffisant.
Nous devons parler, nous devons communiquer. Il y a aujourd’hui, évidemment, un élan à l’évangélisation par le service. E-P-S. C’est le fait de servir l’autre, servir mon voisin, servir ma communauté sans pourtant proclamer verbalement l’évangile. C’est un aspect important, mais je le répète, ce n’est pas suffisant.
L’évangélisation par le service ou le témoignage muet est un élément qui complète le témoignage avec parole.
Excuse # 4: L’excuse du manque de temps
La quatrième excuse qu’on entend souvent pour ne pas s’engager dans la Grande Mission, c’est: « Je n’ai pas du temps. »
En réalité, ceux qui disent qu’ils n’ont pas de temps pour évangéliser ou pour s’engager dans la mission globale devraient plutôt dire: « Ce n’est pas ma priorité. » Car en réalité, nous avons toujours du temps pour ce qui est prioritaire. Si dans votre église, l’évangélisation, ce n’est pas fondamentale, essentielle, vous n’allez pas y consacrer du temps. C’est logique, non ?
Mais si c’est un élément essentiel, si c’est ça qui décrit la raison même de votre existence en tant qu’église, en tant que disciple de Jésus-Christ, vous allez y consacrer du temps. Car en réalité, l’évangélisation est plus informelle que formelle. Et il y a un piège que les églises d’aujourd’hui devraient éviter.
Nous devons nous poser plein de questions quand nous voyons que notre église, notre assemblée, est remplie de fidèles, surtout dans les grandes villes. D’abord, il y a deux éléments qui expliquent pourquoi beaucoup d’assemblées regorgent de fidèles. Le premier élément, c’est la croissance biologique, c’est-à-dire des gens qui sont dans l’église, qui enfantent et leurs progénitures restent à l’église. Ainsi, l’église numériquement grandit.
Mais il y a un autre élément, c’est la filiation. Il y a des gens, à cause de la mouvance sociale, les gens, surtout pour les églises en ville, qui laissent la campagne ou les milieux ruraux, les villages, pour venir s’installer dans les villes, les grandes villes. Comme ils étaient chrétiens dans leur village, dans leur communauté, ils cherchent une église à laquelle s’affilier.
Donc quand vous voyez que votre église est remplie de gens, vous devez vous poser plein de questions. Est-ce que c’est la conséquence d’une évangélisation bien faite, d’un travail d’évangélisation bien accompli » Ou, est-est la croissance biologique, ou bien la filiation? Voici ce qu’Ephésiens 5 versets 15 à 17, nous dit, dans la version semeur.
Veillez donc avec soin à votre manière de vivre. Ne vous comportez pas comme des insensés, mais comme des gens sensés. Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous, car nous vivons des jours mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas déraisonnables, mais comprenez ce que le Seigneur attend de vous.
La question c’est, est-ce que vous mettez à profit votre temps? Est-ce que vous n’êtes pas déraisonnable en disant que vous n’avez pas du temps pour évangéliser ou pour vous investir dans la Grande Mission? Mettez à profit les occasions qui se présentent à vous pour parler de Jésus-Christ. Comme a dit Paul à Timothée, prêchez l’évangile. Insistez à toute occasion, favorable ou non.
Ne ratez pas les occasions qui se présentent à vous pour parler de Jésus-Christ et pour supporter l’œuvre de Jésus-Christ dans le monde. Qu’est-ce que le Seigneur attend de vous? Le Seigneur Jésus attend deux choses de vous.
Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. C’est la première chose que Dieu attend de vous. La deuxième chose, c’est de vous investir dans la Grande Mission, c’est-à-dire Le représenter en tant qu’ambassadeur dans le monde.
Voilà deux choses que le Seigneur attend de vous.
Excuse # 5 : L’excuse du rejet
La cinquième excuse pour ne pas s’engager dans la Grande Mission peut être repérée à travers ces phrases: « Prêcher l’évangile me rend ridicule. » « Je me sens un peu gêné de parler de Jésus-Christ. » Je me sens un peu petit de parler de Jésus-Christ. » Comme quoi, parler de Jésus-Christ, c’est un signe de bassesse, un signe de petitesse, c’est l’affaire des ignorants. Comme pour toutes les autres, cette excuse n’est pas valable. Car Paul, dans Romains 1 verset 16, a dit:
…Je n’ai point honte de l’Evangile: C’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec.
L’apôtre Pierre de son côté nous invite à grandir. À grandir dans la grâce et dans la connaissance de Jésus-Christ (2 Pierre 3 :18). Quand on grandit dans ces deux aspects-là, on n’a pas honte de Jésus-Christ, on est passionné de Lui, on n’a peur de rien dans le monde.
Donc, si pour vous prêcher l’évangile, vous investissez dans la Grande Mission vous rend ridicule, c’est un signe d’immaturité spirituelle. Car celui qui est mature spirituellement prend le fait de partager l’évangile comme un privilège. Pas seulement une responsabilité, mais un privilège. Parce qu’il est ouvrier avec Dieu. N’est-ce merveilleux !
L’apôtre Pierre nous invite également à nous armer en tant que chrétiens, pour donner raison à notre espérance, à quiconque nous l’aurions demandé.
Dans 1 Pierre chapitre 3 verset 15, il le dit explicitement ainsi:
Mais sanctifier dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous.
Apôtre Pierre nous invite à la croissance, à la maturité, à la connaissance et à la sagesse.
Parfois, nous nous sentons ridicules dans la propagation de l’évangile parce que nous n’avons pas les bonnes stratégies. Parce que nous sommes avides. Nous sommes à court d’arguments.
Nous ne savons pas ce que nous devons dire, comment approcher les gens effectivement. L’évangile en lui-même n’est pas ridicule.
Excuse # 6: L’excuse des doutes personnels
La sixième excuse avancée par beaucoup de chrétiens et d’églises pour ne pas s’engager dans la Grande Mission est ainsi formulée: « J’ai peur d’être attaqué par des démons. »
Évidemment, c’est une réalité. Les démons existent. Ils sont à l’œuvre dans le monde, et ceci dans toutes les sphères de la société. Ils démons étaient à l’œuvre à l’époque de Jésus-Christ. Ils le sont encore aujourd’hui, dans nos églises, dans nos sociétés, dans nos pays, dans nos villages. Les démons existent. Ils sont méchants. Cependant, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de chrétiens qui sont très superstitieux aujourd’hui. Il y a beaucoup d’églises qui sont très superstitieuses.
Malheureusement, beaucoup de cultes aujourd’hui sont transformés en des assemblées où les démons sont à l’honneur. On connaît les noms de tous les démons, de tous les esprits qui existent. Très peu de chrétiens peuvent vous dire ce que par exemple El Shaddaï ou Adonaï signifient. Pourtant, ils connaissent les noms de tous les démons qui existent.
Avez-vous peur d’être attaqué par des démons? Est-ce la peur des démons qui vous empêche de vous engager dans la Grande mission? Vous n’avez aucune raison d’avoir peur des démons.
Évidemment, si votre vie n’est pas en règle avec Dieu, il est temps de régler ça en tête-à-tête avec Lui. Mais la peur des démons vous paralyse. La peur des démons est un signe que vous devez grandir davantage, que vous devez rentrer en profondeur. Notez bien que vous ne luttez pas pour la victoire, mais vous luttez parce que, grâce à la victoire acquise par Jésus à la croix, vous êtes victorieux.
Jésus-Christ était conscient des réalités démoniaques. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10 verset 16, Il a dit à Ses disciples:
Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes.
Jésus nous investit de Sa puissance dans ce monde d’hostilité. Hostilité à l’évangile, hostilité à la vérité et à la connaissance.
Le psaume 91 le verset 14 nous dit : « Puisqu’il m’aime, je le délivrerai, je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. » Dieu est capable de nous protéger contre les rues du diable, contre ces traits inflammés. Mais parfois, nous oublions cette partie combien importante du verset : « Puisqu’il m’aime, je le protégerai, puisqu’il connaît mon nom. »
La question c’est, est-ce que vous aimez le Seigneur ? Est-ce que vous connaissez son nom ? C’est-à-dire, est-ce que vous avez une relation personnelle avec ce Dieu ? C’est vrai, Dieu est capable de nous protéger, mais n’essayons pas de nous mettre dans des positions de vulnérabilité spirituelle. Si vous aimez votre Seigneur, si vous connaissez son nom, vous n’avez rien à craindre. Vous êtes protégé, vous êtes en sécurité.
Il y a un bouclier qui vous suit partout où vous passez. Alors, prêchez l’Evangile.
Faites de ces paroles votre crédo:
Je n’ai point honte de l’Evangile. Je crois donc, je parle et je m’engage. Je refuse de gaspiller ma vie et de quitter cette planète sans rejoindre Dieu dans son mouvement missionnaire dans le monde.
Car la moisson est grande, mais les ouvriers sont si peu. Peuple de Dieu, réveillez-vous, rejoignez le mouvement. Exécutons sans délai notre grand mandat missionnaire, consistant à faire de toutes les nations des disciples à la gloire de Jésus.
Nous sommes tous concernés. Plus que jamais, ce monde déchiré a besoin de Jésus.