Pour une foi chrétienne productive

A cause de cela même, faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs, ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne sont point est aveugle, il ne voit pas loin, et il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés. 2 Pierre. 1.5-9

 Toute foi chrétienne non entretenue et soutenue par des valeurs bibliques finira par engendrer le relativisme, la stérilité spirituelle et, à la longue, le naufrage spirituel, si la barque n’est pas redressée. Windel Benjamin Etienne

Pluralisme et valeurs universelles

  Une société de pluralisme culturel, idéologique et religieux remet en question toute idée de valeurs transcendantales et universelles ou les rejette tout simplement. Cette idée de pluralisme, corollaire du relativisme, formate des individus qui ne s’accrochent à aucun absolu. Cependant, sans se rendre compte, et dans ses excès, une telle pensée érige une forme d’absolu.

   Dans un tel contexte, comment le disciple de Jésus-Christ peut-il se positionner ? A quelles valeurs doit-il s’accrocher ? Comment alimenter sa foi chrétienne pour éviter d’être stérile dans ses pensées comme dans ses attitudes ? Comment répondre au pluralisme idéologique qui veut faire croire que toutes les opinions se valent, toutes les religions mènent au même Dieu et que la sincérité est la seule norme possible ? Comment faire partie d’une église locale à facette de diversité raciale et ethnique dans le contexte contemporain ? Que faire quand nos valeurs entrent en conflit ?

   C’est à tort aussi de penser qu’il n’existe pas des valeurs transcendantales ou universelles. En fait, toutes les sociétés, du point de vue moral, sont traversées par des valeurs communes. Par exemple, le vol est condamné dans toutes les législations du monde. Par conséquent, le respect de la chose d’autrui est une valeur universelle. Je ne connais aucune société qui ne réprime pas le vol. L’être humain, créé à l’image de Dieu, quoique celle-ci soit foncièrement affectée par le péché, est moral. Même dans sa dépravation, il est capable de poser des principes justes pouvant régir les sociétés humaines.

   Cependant, certaines valeurs morales qui guident une société ou un individu peuvent se trouver en contradiction avec les valeurs bibliques. C’est pourquoi, le background culturel et religieux d’une personne qui vient à Christ se trouve confronté à un conflit de valeurs intense. C’est normal. Toutefois, sans un effort accru de faire la part des choses pour donner une bonne assise à sa foi chrétienne, le nouveau disciple de Jésus-Christ peut se trouver dans une très mauvaise posture pouvant conduire à des désastres spirituels et moraux.

Foi chrétienne et responsabilité morale

   Le Dieu de sagesse a toujours voulu que la foi placée en Lui soit une foi productive et ancrée dans des valeurs éternelles, peu importe le contexte culturel et religieux environnant. C’est ainsi que Pierre invite les chrétiens à une foi non stérile, mais de convictions. L’équation qu’il propose est celle-ci : foi chrétienne + valeurs bibliques = productivité spirituelle. Par contre, foi chrétienne – valeurs bibliques = stérilité spirituelle.

   C’est de la pire ignorance de penser qu’une fois sauvé le disciple de Jésus-Christ n’a qu’à rester les bras croisés en attendant son entrée au ciel comme un voyageur attendant son vol dans une salle d’attente ultra moderne. Non, la foi, pour ne pas être stérile, puérile, desséchante et fade exige des efforts personnels, non pour être sauvé, mais pour mûrir. Ces efforts constituent une démarche nécessaire.

   Par valeur, du point de vue moral, c’est tout ce qui importe pour une société ou un individu. C’est un repère qui détermine les attitudes et comportements. De manière consciente ou inconsciente, tout individu est guidé par des valeurs, les unes plus importantes que d’autres, par degré. Dans ce cas, on parle d’échelle de valeurs.

Petits traités de certaines valeurs bibliques/chrétiennes

                                    La vertu

   La vertu se définit comme étant la force de caractère, l’amour du bien et l’excellence morale. Pierre nous demande d’ajouter à notre foi de l’excellence morale, de la force de caractère sans laquelle, nous ne pouvons résister au relativisme qui gagne beaucoup de terrains dans nos sociétés. Cette force découle de la puissance divine, selon Pierre.[1]

   Une foi chrétienne alimentée par la vertu est capable de résister dans les jours difficiles. C’est cette force de caractère qui motivait Daniel à prendre la résolution de ne se souiller par les mets du roi et par le vin dont il buvait, en se contentant uniquement de l’eau et du légume[2]. Elle motivait également les trois jeunes Hébreux à ne pas se prosterner devant la statue qu’érigeait le roi Nebucadnetsar au péril de leur vie[3]. Cette force permettait à Paul de ne céder au chantage du gouverneur Felix qui espérait recevoir un pot-de-vin de sa part[4].

   Aujourd’hui la force de caractère est une denrée rare, dans le monde chrétien comme dans le monde séculier. Résistons à ces slogans mortels : «  Tout le monde est corrompu », « Tout le monde le fait », « Je ne peux rien changer ». Recherchons l’excellence morale en ces temps combien périlleux. C’est payant, mais par-dessus tout la fin sera heureuse.

                                               La science

   Certaines versions emploient plutôt le mot connaissance. Mais en réalité, de quelle connaissance s’agit-il ? En Hébreu, le mot traduisant connaissance est yada. Ce mot suppose non pas le simple fait de maîtriser une théorie ou un contenu, mais une relation intime. Connaître c’est avoir une relation avec. Par exemple, n’ayant aucune relation personnelle avec le président Donald Trump, je ne peux pas affirmer que je le connais. Car, je n’ai que des informations sur lui à partir de ce qui se dit dans les médias et réseaux sociaux. Par contre, sa fille Ivanca peut affirmer sans ambages qu’elle le connait, par ce qu’elle connait, dans une très large mesure, tout sur lui. Elle a une relation avec lui.

   Il en est de même pour le chrétien. Quand nous disons que nous connaissons Jésus, quoique nous ne l’ayons jamais rencontré physiquement, nous affirmons que nous avons une relation personnelle avec Lui, basée non seulement sur des éléments historiques et bibliques que nous disposons, mais sur des expériences personnelles profondes. Connaître c’est aussi expliquer.

   Dans les Proverbes, la sagesse ou la science se définie comme étant le commencement de la crainte de Dieu.[5] Connaître Dieu c’est Le craindre, c’est-à-dire aimer ce qu’Il aime et détester ce qu’Il déteste.

   Quand Pierre nous demande d’ajouter à notre foi la science ou la connaissance, il veut nous dire que nous devons avoir une relation intime avec Jésus, Celui en qui nous croyons. Cet appel à connaître (Jésus) c’est un appel à croître. 

   Par conséquent, une foi sans connaissance n’est que pure sentimentalisme. Par contre, une foi alimentée par la connaissance est raisonnable et réfléchie. Elle produit de la force de caractère.

                                   La tempérance

   La tempérance est aussi traduite dans d’autres versions de la Bible comme la maîtrise de soi. Une conception stoïque la considère comme une valeur cardinale qui se traduit par l’austérité et la fermeté dans la douleur. Cette pensée a influencé beaucoup de chrétiens au cours des siècles jusqu’à donner naissance à une sorte d’ascétisme. Ecrivant dans un tel contexte, Pierre place la tempérance comme une valeur chrétienne parmi tant d’autres que le chrétien doit ajouter à sa foi.

   La maîtrise de soi, dans la pensée biblique, consiste à dominer ses passions, mais non à une acceptation rationnelle du destin en s’endurcissant dans la douleur ou la souffrance. C’est la force sur le contrôle. En proie à la douleur, Jésus a fait preuve de maîtrise de soi lors qu’Il disait à Pilate : « … Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs… »[6]

   Au fond de nous s’agitent en foule toutes sortes de pensées, comme il est dit en Psaumes 94 le verset 19. Mais c’est notre maîtrise de soi, guidée par l’amour, qui nous permet de ne pas céder. Une foi chrétienne non maîtrisée peut conduire à des illusions et des chocs inter et intra personnels inutiles.

   Si votre slogan, en bon chrétien post-moderne, c’est : ce qui compte est tout ce qui me fait bouger,  vous avez un sacré problème. Les temps que nous vivons sont ultra provocateurs. Ce qui se passe dans les réseaux sociaux en sont une preuve probante. Alors, sans la tempérance, vous serez comme une abeille qui butine de fleur en fleur pour produire son miel. A la seule différence, votre miel peut être très succulent au début, mais la fin annonce le désastre.

                                          La patience

   La patience c’est aussi l’endurance dans l’épreuve. Elle trouve son fondement, non dans un Dieu qui promet une vie chrétienne douce et facile, mais dans sa fidélité de nous soutenir, quoiqu’il advienne. Jésus Lui-même a dit ceci : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »[7] J’aime Jésus ! Il n’est pas un type de leader qui fait des promesses fallacieuses et qui dit aux gens ce qu’ils veulent entendre.

   La réalité des épreuves dans la vie chrétienne nous interpelle à alimenter notre foi par la patience. Dieu éprouve la foi chrétienne pour la rendre plus mature. Il s’agit d’une démarche calquée sur son amour inconditionnel.

   L’une des définitions que je n’aie jamais entendu de la patience, dont je ne suis pas malheureusement en mesure de donner l’auteur, est celle-ci : « La patience c’est travailler en attendant. » Oui, dans les afflictions et les épreuves comme faisant partie intégrante de notre foi, nous n’avons qu’à travailler à notre salut avec crainte et tremblement en attendant la faveur du Dieu fidèle, dans cette vie et dans le monde à venir.

   Ainsi, la patience c’est croire en attendant. Car une foi chrétienne non alimentée par la patience ne tiendra pas debout face aux défis de notre monde.

   J’ai beaucoup prié pour avoir de la patience. Je savais que c’était un pépin du fuit de l’Esprit. Mais en Janvier 2019, prenant part à une conférence pour les pasteurs wesleyens de l’Amérique du Nord organisée par l’Eglise Wesleyenne à Orlando, en Floride, j’ai appris une chose qui m’a beaucoup bouleversée. Le conférencier Pete Scazzero a dit : « Cessez de prier pour avoir de la patience, mais priez pour avoir de la passion. » En d’autres termes, il voulait dire que nous devons plutôt prier pour avoir de l’amour. C’est exactement ce que dit Paul dans 1 Corinthiens 13 le verset 4 : « La charité est patiente. » Attention à l’inverse. Ce que Pete a dit a changé ma perspective de la patience.

   Si nous aimons notre Seigneur Jésus, nous L’attendrons patiemment, même quand nous aurions vécu 500 ans sur terre sans qu’Il ne revienne. Si nous aimons les autres, nous ferons également preuve de patience envers eux. Prions pour plus d’amour.

                                         La piété

   Avant de demander aux chrétiens d’ajouter de la piété à leur foi, Pierre a déjà montré que, Dieu dans sa divine puissance, nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété. En d’autres termes, Dieu a déjà posé la base de la piété. C’est pourquoi Il l’exige de nous. Nous n’avons qu’à puiser à la source de toute piété.

   La piété est l’harmonie parfaite entre ce que nous professons comme foi en Christ et le signal que nous envoyons dans le monde à partir de notre mode de vie. Cette foi produit ou exige une qualité de vie, des actes chrétiens qui honorent Dieu. Ce n’est pas du formalisme religieux, ce que Dieu a d’ailleurs en horreur.[8] C’est un sentiment profond basé sur une crainte respectueuse de Dieu, de tout ce qu’Il aime et de toutes ses affaires.

   Notre monde est de plus en plus incliné vers l’impiété, l’irrespect à l’égard de Dieu et Ses révélations. C’est étonnant d’entendre comme des gens traitent Dieu aujourd’hui. Certains vont jusqu’à entrer dans des églises violer des femmes et enlever des gens. Ils oublient que la colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété[9].

   Nous aussi, en tant que chrétiens, parfois nous nous baignons dans l’impiété quand nous disposons de notre corps comme bon nous semble, quand nous n’avons aucune crainte pour nos conducteurs spirituels, quand nous prenons ce nom en vain, quand nous parlons vaguement des choses spirituelles, quand nous profanons les lieux où Dieu est invoqué, etc.

   N’oubliez jamais qu’une foi chrétienne sans piété ne produit que du formalisme religieux.

                                  L’amour fraternel

   L’amour fraternel fait référence à la communion fraternelle. C’est l’affection que les disciples de Jésus-Christ partagent entre eux. C’est une évidence de  notre amour pour Dieu. Tout comme les liens familiaux biologiques sont tissés par l’amour exprimé les uns à l’égard des autres, l’église locale comme famille est solidifiée par l’amour fraternel.

   C’est l’amour fraternel qui distingue l’église de toute autre communauté du monde. Si non, l’église n’est qu’un lieu de rassemblement entre copains avec la prétention de connecter avec Dieu sans de véritables connexions interpersonnelles. C’est pourquoi, l’amour fraternel nous exige à être plutôt des connecteurs au lieu d’être des correcteurs.[10] Nous sommes dans cette communauté, non pas comme des juges, mais comme des frères et sœurs qui s’engagent à aimer sincèrement les uns les autres comme Dieu nous aime. C’est la seule façon de construire une vraie communauté de croyants.

   Une foi chrétienne non alimentée par l’amour fraternel ne produit qu’un rassemblement chrétien sans entrailles et un individualisme de type tueur lent.

                                La charité ou l’amour

   La différence entre l’amour fraternel et l’amour tout simplement est simple. Le premier concerne la communauté chrétienne, nos frères et sœurs en Christ, tandis que le second, ceux qui sont chrétiens et surtout ceux qui ne le sont pas, y compris les gens que vous détestez à mourir.

   Le philosophe Français André Comte Sponville, dans « Petit traité des grandes vertus », définit l’amour comme étant l’alpha et l’oméga des vertus. C’est la mère de toutes les vertus. Pour Paul, c’est la voie par excellence[11]. Pour Jésus, l’amour est la marque distinctive par excellence qui définit Son disciple.[12] En d’autres termes, c’est en aimant nos frères et sœurs dans la foi (amour fraternel) et tout le monde (l’amour) que nous faisons preuve de disciples de Jésus. Il évoque plusieurs niveaux d’amour.

   Premier niveau : l’amour de soi (Mc. 12.31). Dans le Grand commandement[13], Jésus nous demande de nous aimer. C’est très important. En nous aimant nous-mêmes, nous montrons que nous nous acceptons tel que Dieu que nous définit. L’amour de soi nous donne de l’estime de soi, mais non pas de l’égocentrisme.

   Deuxième niveau : l’amour réciproque (Matt.5.46). C’est l’amour que nous avons pour tous ceux qui nous aiment. En recevant de l’amour, nous en partageons en retour. Ça fait du bien aux relations humaines.

   Troisième niveau : l’amour du prochain (Mc.12.31). C’est l’amour que nous éprouvons pour nos familles, nos amis et tous ceux que nous considérons comme nos proches et ceux que nous côtoyons. C’est peut-être naturel de les aimer. Qui sont mes prochains ? Ce n’est pas sans doute pas la première fois que vous faites face à cette question. Si non, souvenez-vous de la parabole du Samaritain. Mais attendant, laissez-moi vous dire que les gens qui pratiquent des vices contre nature, les laissés-pour-compte, les marginaux, les athées, les évolutionnistes, les drogués, les gangsters, etc. font tous partie de nos prochains. Les aimez-vous ?

   Quatrième niveau : amour de ses ennemis (Matt.5.44). En nous demandant d’aimer nos ennemis, Jésus renverse la loi du talion (œil pour œil, dent pour dent). C’est un niveau d’amour christique dont Jésus en a donné la preuve à la croix en demandant au père de pardonner à ses bourreaux dans une souffrance atroce[14]. Cet amour n’est pas tout à fait naturel. C’est Dieu qui le produit dans le cœur humain transformé par le sang de son Fils. Aimez vos ennemis, une expression qui, peut-être, ne sonne pas trop bien pour vous.

   Cinquième niveau : amour pour Dieu. Cet amour englobe le cœur, l’âme, la pensée et la force. C’est-à-dire, les côtés cognitif, sentimental ou affectif et comportemental. Il s’agit d’un amour holistique, décrit comme l’amour parfait.

   S’il est naturel de nous aimer nous-même, d’aimer ceux qui nous aiment, d’aimer certains de nos prochains, l’amour pour nos ennemis et l’amour pour Dieu dans toutes ses composantes est le fruit de l’Esprit.

   Une foi chrétienne non alimentée par l’amour produit réellement une vie chrétienne immature et un démenti à notre statut de disciple de Jésus aux yeux du monde. En ce sens, l’amour est la mesure par excellence de la foi chrétienne. Nous ne pouvons mesurer cette foi à partir de la manifestation ou de l’exercice des dons spirituels, mais à partir du fruit de l’Esprit. C’est ce que Paul essaye de défendre dans 1 Corinthiens 13, appelé souvent l’hymne à l’amour. Placé entre deux chapitres traitant  les dons spirituels, il met en évidence le fait que ceux-ci peuvent être exercés sans le moindre amour.

Conclusion

   Une vie chrétienne abondante est construite sur des valeurs bibliques transcendantales. Ces dernières façonnent notre caractère et déterminent essentiellement nos attitudes et actions. Elles nous qualifient d’être des disciples intentionnels de Jésus.

   Placées au sommet de notre échelle de valeurs, les valeurs bibliques nous équipent pour faire face au relativisme moral de notre époque.

   C’est la volonté de Dieu pour tous ses disciples d’avoir une foi chrétienne solide et mature. Nous avons des efforts à faire pour l’alimenter à partir de tout un package de valeurs proposé par la Bible.

   Le Saint-Esprit en nous nous aide à mieux connaître Christ. Une vie chrétienne victorieuse et mature est le produit de son travail en nous à partir de son fruit couronné par l’amour.

[1] 2 Pie. 1.3

[2] Dan. 1.8-21

[3] Dan. 3

[4] Ac. 24.26

[5] Prov. 1.7

[6] Jn. 18.36

[7] Jn. 16.33

[8] Am.5.21-27

[9] Rom.1.18

[10] L’expression « être des connecteurs au lieu d’être des correcteur » est une idée de John C. Maxwell

[11] 1 Cor.12.31

[12] Jn. 13.35 ; 1 Jn. 4.7-10

[13] Mc. 12. 30,31. Ces 2 versets servent également de fondement aux autres niveaux.

[14] J’ai visionné une vidéo sur Youtube récemment d’un intellectuel Haïtien qui parlait de l’esclavage, notamment le cas de la République Démocratique du Congo après que le roi Belge, Philippe, ait exprimé, dans une lettre adressée au président Congolais, Felix Tshisekedi, son regret au peuple Congolais au nom du peuple Belge pour le passé colonial. En exigeant le pardon en plus que le regret, cet intellectuel a dit grossièrement que la Bible est un livre détestable, car elle demande à la victime de pardonner aux Bourreaux. Voilà ce que le monde nous propose. Evidemment, dans ce cas précis, à l’échelle d’un pays, justice et réparations doivent être exigées des Colons. Cependant, c’est mal placer l’affaire d’accuser la Bible d’invention occidentale. C’est aussi mal interpréter le contexte du pardon dont Jésus parlait.

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